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Le Sénat américain valide 9 milliards de dollars de coupes budgétaires réclamées par Donald Trump
Le Sénat américain valide 9 milliards de dollars de coupes budgétaires réclamées par Donald Trump

Le Figaro

time17-07-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Le Sénat américain valide 9 milliards de dollars de coupes budgétaires réclamées par Donald Trump

Ce texte concerne près de 8 milliards de dollars qui étaient destinés à l'agence d'aide au développement USAID, le reste devant être principalement dévolu aux médias publics NPR et PBS. Le Sénat américain a adopté mercredi, sous l'impulsion de la Maison Blanche et de la commission Doge d'Elon Musk, un texte qui permettrait à l'administration Trump de ne pas avoir à dépenser quelque 9 milliards de dollars de fonds publics, principalement destinés à l'aide internationale. Malgré une majorité républicaine de 53 sièges sur 100, le vote a été acquis à seulement 51 voix pour et 48 contre. Ce texte concerne près de 8 milliards de dollars qui étaient destinés à l'agence d'aide au développement USAID, le reste devant être principalement dévolu aux médias publics NPR et PBS. Le programme mondial Pepfar de lutte contre le Sida, créé sous George W. Bush, était initialement concerné par ces coupes, avec 400 millions de dollars annulés, mais des sénateurs modérés ont obtenu de retirer cette portion du texte déjà adopté à la Chambre des représentants. La chambre basse devra donc à nouveau voter, avant la fin de la semaine, pour approuver la version modifiée. Le chef de la majorité républicaine au Sénat, John Thune, a relativisé l'impact de ces coupes tout en saluant un premier pas nécessaire. Publicité Les démocrates opposés au projet «On parle ici d'1/10e d'1% de toutes les dépenses fédérales», a-t-il déclaré à la presse. «Quand vous avez une dette de 36.000 milliards de dollars, on se doit de faire quelque chose», a ajouté le sénateur. De l'autre côté de l'hémicycle, les démocrates sont unis pour s'opposer au projet. Corey Booker, sénateur démocrate du New Jersey, a dénoncé «un nouvel exemple de la manière terrible dont l'esprit et les idéaux de notre Constitution sont ébranlés» sous Donald Trump. Au moment de l'adoption du texte à la Chambre des représentants, le président républicain s'était félicité de récupérer 9 milliards de dollars «destinés à une aide étrangère gaspilleuse». Il avait aussi attaqué la radio NPR et la chaîne de télévision PBS, «hautement biaisées» contre les républicains selon lui. Les deux médias publics risquent de perdre 1,1 milliard de dollars qui leur étaient destinés. La Constitution américaine dispose que le Congrès possède seul le pouvoir d'allouer les fonds publics fédéraux. Le texte adopté à la Chambre des représentants vise ainsi à donner force de loi aux coupes identifiées par Doge et demandées par la Maison Blanche, alors que ces fonds avaient déjà été approuvés précédemment par le Congrès.

Le Sénat confirme la première nomination judiciaire de Donald Trump
Le Sénat confirme la première nomination judiciaire de Donald Trump

La Presse

time15-07-2025

  • Politics
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Le Sénat confirme la première nomination judiciaire de Donald Trump

(Washington) Le Sénat a confirmé le premier choix de juge du président Donald Trump pour son second mandat, en approuvant Whitney Hermandorfer comme juge à la Cour d'appel du sixième circuit des États-Unis. Mary Clare Jalonick Associated Press La confirmation de Mme Hermandorfer, qui a travaillé pour le procureur général du Tennessee, intervient après que le Sénat, dominé par les démocrates sous l'ancien président Joe Biden, a confirmé 235 juges fédéraux et que le Sénat, dominé par les républicains sous le premier mandat de Donald Trump, en a confirmé 234. Les deux présidents ont chacun œuvré à la refonte du système judiciaire, Donald Trump profitant du nombre élevé de postes vacants à la fin du mandat de Barack Obama, tandis que les démocrates s'efforçaient de surpasser le nombre de juges de Donald Trump après qu'il eut eu l'occasion de nommer trois juges à la Cour suprême. Pour l'instant, au cours de son second mandat, Donald Trump a moins de postes vacants à pourvoir. Bien qu'il ait hérité de plus de 100 sièges vacants du président Obama, bloqué par un Sénat républicain au cours de ses deux dernières années, Donald Trump a désormais 49 sièges vacants à pourvoir sur près de 900 postes de juges fédéraux. Le chef de la majorité au Sénat, John Thune, a expliqué la semaine dernière que le Sénat s'efforcerait de confirmer rapidement les nominations judiciaires de Donald Trump, même si « nous ne sommes pas confrontés au même nombre de postes vacants au Congrès que lors du premier mandat de M. Trump ». Mme Hermandorfer, confirmée par 46 voix contre 42, selon les lignes de parti, a défendu de nombreuses politiques de Donald Trump en tant que directrice du contentieux stratégique du procureur général du Tennessee, notamment sa tentative de mettre fin au droit du sol. Les démocrates et les groupes de défense des droits de la justice progressistes l'ont critiquée pour son extrême sur cette question et d'autres, citant également la défense par son cabinet de l'interdiction stricte de l'avortement dans l'État. Avant de travailler pour le procureur général du Tennessee, elle a été assistante de trois juges de la Cour suprême. Mais lors de son audience de confirmation le mois dernier, le sénateur démocrate Chris Coons du Delaware a critiqué ce qu'il a qualifié de « brièveté frappante » de l'expérience judiciaire de Mme Hermandorfer depuis l'obtention de son diplôme de droit il y a dix ans. Le sénateur de l'Illinois Dick Durbin, principal démocrate de la commission judiciaire du Sénat, a déclaré lundi que Donald Trump se concentrait uniquement sur « la loyauté perçue d'une candidate envers lui et son programme, et sa volonté de statuer en sa faveur et celle de son administration ». La commission judiciaire doit voter pour de nouveaux juges cette semaine, dont Emil Bove, haut fonctionnaire du département de la Justice et ancien avocat de Donald Trump, nommé à la Cour d'appel du 3e circuit des États-Unis. La nomination de M. Bove a été scrutée après qu'un avocat du département licencié a déclaré dans une plainte que M. Bove avait utilisé un juron lorsqu'il avait déclaré, lors d'une réunion, que l'administration Trump pourrait être amenée à ignorer les injonctions judiciaires. M. Bove a rejeté les suggestions des démocrates selon lesquelles les déclarations du lanceur d'alerte le rendraient inapte à siéger à la magistrature fédérale. Emil Bove a également accusé les responsables du FBI d'« insubordination » pour avoir refusé de remettre les noms des agents qui ont enquêté sur l'émeute du Capitole américain et ordonné le licenciement d'un groupe de procureurs impliqués dans les affaires criminelles du 6 janvier.

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